Archives des actualités

Les acteurs de l’industrie du bitume, du pavage et de l’entretien des routes, membres de Bitume Québec : en accord avec les conclusions de l’ÉTS relatives à la qualité des routes au Québec

Montréal, le 13 juillet 2020 – Rappelant que les conclusions de l’étude sur la qualité des routes du Québec des experts de l’École de Technologie Supérieur (ÉTS), et rendues publiques ces jours-ci, épousaient celles auxquelles Bitume Québec en est arrivé depuis plusieurs années déjà, les acteurs de l’industrie du bitume, du pavage et de l’entretien des routes ont rappelé qu’il existe plus que jamais une certaine forme d’urgence à mettre fin à la situation tant de fois décriée de routes en mauvais état. Peut-être qu’une modification aux normes et critères du MTQ, notamment, pourrait constituer un début de solution. « Autant il faut s’en remettre à la science en matière de santé publique, autant il faudrait s’en remettre aux experts du domaine au Québec qui comptent parmi les plus réputés au monde » a dit le président de Bitume Québec, Martin Pelletier.

Celui-ci a ajouté, se gardant bien cependant de vouloir bêtement crier au loup avec des pronostics alarmants et gratuits, qu’il fallait réaliser que les changements climatiques allant en s’accentuant, ici comme ailleurs, allaient contribuer à obscurcir encore plus l’horizon de l’écosystème routier québécois.

« Force est de constater que les recommandations faites par l’industrie de par le passé à l’égard de la pertinence de certaines normes sont demeurées lettres mortes, et que les entreprises ont été contraintes à demeurer que les exécutants des devis des divers projets élaborés par le MTQ » a dit monsieur Pelletier en citant en exemple les recommandations faites à répétition au chapitre des investissements dans l’entretien préventif de nos routes et de la réhabilitation des fondations des grands axes routiers.

Bitume Québec convient aussi qu’il est essentiel de hausser la barre en matière de normes et critères, mais, qu’encore faudra-t-il être certain d’augmenter les bons critères, tel que mentionné par le professeur Alan Carter, cet expert de l’ÉTS de renommée internationale. Pour l’organisme, il serait irresponsable de continuer à se fermer les yeux et éluder toute la question du maintien de nos actifs routiers.

Il importe aussi, avec la même énergie, de faire en sorte que l’on puisse faire preuve de cohésion, et surtout de proaction entre les pouvoirs publics et l’industrie dont l’intérêt, quoiqu’on puisse en dire, coïncide parfaitement avec l’intérêt public.

« L’engagement de tous les membres de notre industrie du pavage, du bitume et des enrobés bitumineux étant indéfectible » de poursuivre le président de l’association.

Pour le long terme, Bitume Québec a la conviction que la réfection en profondeur de nos routes malades, avec des fondations renouvelées, un meilleur drainage, des matériaux mieux adaptés, et l’utilisation de technologies de dernière génération pourra être un facteur curatif déterminant pour la pérennité du réseau.

Un 1er Forum national sur la réhabilitation et l’entretien préventif du réseau routier, une sorte d’états généraux sur la qualité et la pérennité de nos routes pourrait aussi s’avérer être l’un des vecteurs de l’essor et la croissance de nos économies locales et nationale.

« L’industrie doit être partie de la solution, et surtout pas du problème » a conclu le président de Bitume Québec.

Retour